La nuit marche au rythme des jours passés / Des instants radieux sans cesse reculant / Avec l’empreinte du temps / Tant de choses s’effacent
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Ce soir sans doute mon âme / Asservie, usée par les bas chagrins / Sentira le besoin de fuir sa prison de chair / Très loin de nous, de notre temps
En ouvrant les yeux le matin / Aussitôt la peine m’emplit / Mais parfois je ne ressens rien / Ou juste le vif sentiement
Tes yeux sans âge / Sont des miroirs pénétrants / Qui façonnent le monde / Par leurs reflets, l’embellissant.
Y aura-t-il un nouveau temps / Pour les âmes non humaines / Leurs parcelles éthérées / Qui crient par-delà les vents
Au bord de l’onde / la chaleur intense / du Soleil m’enivre. / Je m’abreuve à sa Lumière,
Les ailes collées par ton sang au pavé / et le jour qui éclaire ton spectre écrasé. / Parfois tu me fais peur, tu me fais voir / la mort au fond de l’abîme, au milieu de la rue
Les sous-bois au printemps / Sont une voûte céleste / Constellée d’émeuraudes. / Les feuilles des arbres dansent
Mais un peu de sang colle ta peau au pavé / Et j’ai peur, et j’ai froid / C’est ma mort, c’est ta mort que je vois / Ils ont écrasé ta tête et ton coeur
La nuit comme une toile / Suspendue s’effondre / Et j’entends en moi / Des rugissements